Une marée verte est un important dépôt d’algues laissé par la mer sur l’estran à marée basse, ou flottant entre deux eaux à marée montante.
Depuis 40 ans, un nombre croissant de plages et d’anses de la côte bretonne sont envahies du printemps à l’automne par une prolifération de macro-algues vertes (ulves libres, entéromorphes fixées).
Ce cas typique d’eutrophisation, étudié en baies de Saint Brieuc, de Lannion, de Douarnenez et en rade de Brest, a pu être expliqué par la conjonction d’un confinement naturel de masses d’eau peu profondes et d’un enrichissement récent de ces dernières en nitrates, très majoritairement d’origine agricole.
Les modèles mathématiques de l’IFREMER montrent que la seule manière de diminuer la biomasse d’ulves sur les plages est de réduire les apports en nitrates. dans les sites les plus sensibles, il faudrait pour cela ramener la concentration en nitrate dans les rivières de 30 mg/l à moins de 10 mg/l. Il y a un siècle, cette concentration ne devait pas dépasser 2 ou 3 mg/l.
Après avoir expliqué le phénomène, l’exposé fera le point sur les résultats du Plan Algues Vertes et sur la « controverse » au sujet des marées vertes.
Le conférencier: Alain Ménesguen
Le flyer: Flyer_Marées vertes_03
Le flyer au format A4: Flyer_A4_Marées_vertes
L’affiche: affiche_Marées_vertes
La plage de Cap Coz à Fouesnant en octobre 2010 (photo prise par l’association de Sauvegarde du Pays de Fouesnant):
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